Cobra
(Paroles Magali MOREL / Musique David BETTE)
Autour de son corps, il s’enroule,
à chaque minute qui s’écoule,
resserre plus étroitement,
ses anneaux qu’il pose habilement.
Bientôt on ne verra plus d’elle
que ses pieds nus et ses cheveux
Qui flottent au vent comme un adieu.
Refrain
Dans les dunes rouges des sables d’Abydos,
au-delà de l’océan de Marloud,
elle s’est perdue.
Qu’elle cède à la menace ou bien qu’elle capitule,
S’il l’enlace, il la glace,
S’il recule, il la brûle.
Qui d’elle ou du cobra charmera l’autre ?
Autour de son corps, bâtît son œuvre,
telle une vipère, une couleuvre,
à chaque tour, fixe ardemment,
ses yeux de son regard troublant.
Bientôt on n’entendra plus d’elle
que le sang chaud dans ses artères
qui cogne au cœur comme un mystère.
Refrain
Dans les dunes rouges des sables d’Abydos,
au-delà de l’océan de Marloud,
elle s’est perdue.
Qu’elle cède à la menace ou bien qu’elle capitule,
S’il l’enlace, il la glace,
S’il recule, il la brûle.
Qui d’elle ou du cobra charmera l’autre ?
Autour de son corps, il y a Lui,
un lien très étroit les unit,
contre sa peau soyeuse, elle glisse
au plus profond de ses abysses.
Bientôt on n’percevra plus d’elle
que ses ébats déjà trop lourds
qui luttent au point de non-retour
Refrain
Dans les dunes rouges des sables d’Abydos,
au-delà de l’océan de Marloud,
elle s’est perdue.
Qu’elle cède à la menace ou bien qu’elle capitule,
S’il l’enlace, il la glace,
S’il recule, il la brûle.
Qui d’elle ou du cobra charmera l’autre ?