Sortilèges du mythe urbain
(Paroles et Musique Magali MOREL)
On nage en total désarroi,
on s’plaint trop souvent d’avoir froid
et on ajoute pulls et gilets,
en accusant le vent mauvais
qui s’pointe pénard à l’horizon.
Le jour n’a de jour que le nom
quand la nuit s’empare de nos jours,
on se dit que c’est pour toujours,
que l’hiver paralyse de nos vies,
las, dans le petit matin gris.
Refrain
Il faut pourtant aimer la nuit
sous les yeux d’la chouette alanguie,
dans la lune ronde qui grimasse.
Car c’est la nuit que s’accomplissent
les sortilèges du mythe urbain,
les sortilèges du mythe urbain.
Mais si la nuit te fait trop peur,
garde bien tes paupières closes,
sur cette terre moins morose
que tu sembles si bien le croire,
si tu laisses tes yeux fermés,
Sur ce monde parfois imparfait.
Prends ton courage à bras le corps,
aime la vie une fois encore,
et tu verras que dans tes mains
la ville entière est un jardin.
Refrain
Il faut pourtant aimer la nuit
sous les yeux d’la chouette alanguie,
dans la lune ronde qui grimasse.
Car c’est la nuit que s’accomplissent
les sortilèges du mythe urbain,
les sortilèges du mythe urbain.